La Suspension des Vagues de Pensée est par la Pratique et Dis identification.

bbYoga-Beatrice • oct. 11, 2017
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Pendant mon séjour à Milan pour un peu de repos après une saison très occupée qui m’a gardé malheureusement loin de mon blog, j’aimerais y revenir en partageant un point de vue très intéressant sur un sujet important qui est le détachement et l’équilibre.
Je traduis (au mieux de possibilités d’italienne !) L’article original que cet été j’ai lu sur le blog de Francesca d’Errico (www.theyogablog.it) écrit par Gregor Maehle (www.chintamaniyoga.com) et que je voulais partager depuis quelque temps.

Bonne lecture !

 

Après la définition initiale de yoga dans sutra I. 2, tous les termes impliqués (yoga, mental, fluctuations) ont étés définis dans les sutras I.2-11 en dehors du terme « suspension » [les fluctuations de pensée], qui est traité dans ce sutra.
Patanjali dit ici que les fluctuations cesseront par l’application des moyens combinée de la pratique et de la dis identification. Le mot important ici est « et », car la seule application d’un des deux, mène dans les extrêmes de l’esprit. Si nous pratiquons seulement, nous aurions la tendance à développer des croyances telles que : « Notre pratique est la seule pratique correcte », ‘ « Seulement l’Ashtanga est le yoga correct », « Seulement le Mysore style est la forme correcte pour une classe de yoga », « Seulement le Dieu que j’adore est le vrai Dieu »,  « le Capitalisme est le seul système économique approprié » et « la Démocratie est le seul système politique approprié ».
Toutes ces déclarations ont comme point commun la croyance qu’il y a une vérité qui exclut tout les autres.

Dans le yoga nous appelons ceci une attitude solaire. Elle est dominante quand le prana (énergie vitale) coule par le canal énergétique solaire (pingala nadi), qui commence dans la narine droite. Nous pouvons aussi l’appeler une tendance au fondamentalisme. Il nous empêche de reconnaître qu’une position différente de la notre pourrait aussi être juste. C’est un piège de l’esprit, qui croit avoir compris la réalité en y imposant un tunnel de réalité extrême particulier.

Nous tombons dans le piège opposé, cependant, si nous ne pratiquons pas, mais appliquons seulement la dis identification. Nous développons des croyances comme : « Touts les chemins mènent au même but », « Tout est yoga », « Tout est saint et sacré », « Tout le monde doit vivre sa propre vérité », « Tout le monde doit faire ce qu’il veut », « Toutes les déclarations, les philosophies et les religions sont valables ». Toutes ces déclarations ont en commun la croyance qu’il y a beaucoup de vérités, qui neutralisent une vérité. Dans le yoga nous appelons ceci une attitude lunaire, dominant quand le prana coule par le canal lunaire (Ida nadi), qui commence dans la narine gauche. Une attitude lunaire nous fait abandonner not buts avant même que l’on puisse les utiliser et nous ne pourrons donc pas changer. Selon l’attitude lunaire, je ne dois pas changer parce que je suis bien comme je suis; en fait tout le monde est bien. L’extrême lunaire rend impossible pour nous de reconnaître des mauvais points de vue et particulièrement il nous met hors de service pour rejeter des points de vue et des valeurs qui pourraient être bien en général, mais que ils ne sont pas les bons pour nous.

Si tout le monde va bien, pourquoi le cinquante pour cent de l’humanité vive dans la pauvreté ? Pourquoi avons-nous vécu pendant des milliers d’années dans la guerre permanente ? Pourquoi nos prisons et nos asiles sont pleins et pourquoi la planète Terre se secoue-t-elle comme dans une tentative de se débarrasser d’une humanité devenue folle ? Nous pouvons appeler le relativisme d’attitude lunaire. Du moment que tout est vrai seulement d’un certain point d’observation, nous ne devrons nous inquiéter de rien vraiment. Le relativisme est un piège de l’esprit, qui croit avoir compris la réalité en y imposant un tunnel de réalité extrême. La réalité selon le yoga ne doit pas être trouvée dans l’un ou l’autre extrême de l’esprit. Elle doit être trouvé dans le centre, libérée des les extrêmes de l’esprit.

Le centre a beaucoup de noms dans le yoga, comme Brahman, Purusha et Hrdaya, le coeur.

Un des noms est Sushumna, le canal énergétique centrale, où ida et pingale se rencontrent. Quand le prana coule dans le canal d’énergie centrale, l’esprit est sans extrêmes solaires et lunaires, ce qui signifie que les vagues des pensées sont suspendu. Pour atteindre cet état, Patanjali suggère l’application combinée de la pratique et de la dis identification. Ceci est paradoxal, puisque les deux sont à certains égards opposés. Ils doivent l’être, autrement l’esprit pourrait comprendre ce qui se passe et cela serait encore une nouvelle simulation de la réalité et pas la vérité.
Différemment à l’édition originale de mon commentaire de 2006 du Yoga Sutra de Patanjali, j’ai ici traduit « Vairagya » pas comme le détachement, mais comme dis identification.

Ceci est dû à la déclaration de T. Krishnamacharya que dit que le détachement est peu convenable pour les personnes qui ont des familles, c’est-à-dire la grande majorité d’entre nous. Il a dit que pour les personnes qui ne sont pas de ermites, il était incorrect de se détacher de leur conjoint, enfants, c’est-à-dire des devoirs vers la société et vers le Divin.

By Beatrice Bassi

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